Bien-Être
Quelle nourriture est la plus saine pour son chat?
« Nous sommes ce que nous mangeons », dit Hippocrate. Car la santé physique et psychologique est directement liée aux nutriments contenus dans les aliments. Et vous le savez probablement déjà, votre petit félin est avant tout un carnivore strict. Un petit chasseur agile et redoutable pour les mulots et les oiseaux ! Ses besoins sont différents des nôtres. Et il est important pour leur santé, et donc par extension leur bien-être, de rester vigilant à ce qu’ils mangent et de leur donner une alimentation équilibrée et adaptée. Alors, quelle est une nourriture saine pour chat ?
Découvrez notre dossier d’experts sur le sujet. Ceci est un dossier approfondi, donc plus long, mais si vous êtes intéressé par le sujet, veuillez persister.
Une nourriture saine et équilibrée pour chat comprend 7 nutriments essentiels:
Cela peut sembler très simple, mais comprendre comment chaque nutriment est utilisé dans le corps d’un chat et savoir quelle quantité de chaque nutriment est nécessaire pour garder un chat en bonne santé à toutes les étapes de sa vie est complexe. Si complexe, qu’une spécialité en médecine vétérinaire est dédiée à la nutrition féline et canine [1].
Car une nourriture saine et équilibrée pour chat doit répondre à leurs besoins énergétiques quotidiens. Et ces besoins peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tel que :
- Leur croissance – Sont-ils encore en train de grandir?
- Sont-ils stérilisés ou pas? Ou en gestation ?
- Leur âge – chaton, jeune, adulte et plus âgé
- Leur niveau d’activité et mode de vie
- Leur conditions médicales et comportementales
Un régime alimentaire équilibré doit répondre aux besoins énergétiques individuels de votre chat au quotidien. Par exemple, un chat souffrant d’insuffisance rénale nourri d’un régime riche en lipides mangera de plus petites quantités. Dans ce cas, il est important de s’assurer que le pourcentage des autres nutriments essentiels est suffisamment élevé pour répondre au plus petit volume consommé.
1 – Les protéines dans une nourriture saine pour chat
Les protéines sont importantes pour la musculature et l’énergie. Elles sont également nécessaires à la formation et au maintien du cartilage, des tendons et des ligaments. Les protéines contenues dans les aliments pour chats aident également leur peau, pelage, griffes et sang.
Elles contiennent également des acides aminés essentiels pour les chats. Il y a 10 acides aminés dont les chats ont besoin pour maintenir une vie saine. Ces nutriments ne peuvent pas être créés par le corps et doivent être apportés par l’alimentation.
Sources de protéines dans les aliments pour chats
Les protéines animales sont la meilleure source d’acides aminés pour nos félins. Car les protéines végétales ont tendance à être moins digestes pour les chats. En théorie, les chats peuvent suivre un régime protéiné entièrement à base de plantes.
Cependant, si vous envisagez un mode de vie végétarien ou végétalien pour votre chat, il est préférable de consulter un vétérinaire nutritionniste certifié pour assurer sa bonne santé. Il est très important que ces régimes végétariens aient fait leurs preuves. Vous devriez également faire un bilan de santé annuel à votre chat. Ce suivi consiste en un examen physique ainsi que des tests d’absorption sanguine et gastro-intestinale.
La viande est une source naturelle de taurine
Contrairement aux humains et à de nombreux autres animaux, les chats ne peuvent pas synthétiser suffisamment de taurine par eux-mêmes à partir d’autres composés. Ce qui signifie qu’ils doivent obtenir une quantité adéquate de taurine directement à partir de leur régime alimentaire pour rester en bonne santé. La viande est une source naturelle de taurine, en particulier le cœur.
La taurine joue plusieurs rôles cruciaux dans le corps des chats. Notamment, la taurine est vitale pour le bon fonctionnement du muscle cardiaque, mais aussi, pour la bonne santé de la rétine, les fonctions reproductives, leur croissance et la digestion.
La Fediaf exige au minimum 100 mg/ 100 g de matière sèche (MS) pour les chats à tous les stades de leur vie.
Une carence en taurine peut conduire à de graves problèmes de santé chez les chats, d’où l’importance d’un régime alimentaire bien équilibré qui répond à tous leurs besoins nutritionnels.
De combien de protéines mon chat a-t-il besoin ?
Le besoin minimum en protéines alimentaires pour un chaton en croissance est une teneur de 28% de protéines en matière sèche (MS), 25% pour un chat adulte et 30% pour une chatte en gestation. [2] Ceci est basé sur l’alimentation d’une protéine de haute qualité et encore une fois, c’est un montant minimum.
Régimes à faible teneur en protéines
Les régimes pauvres en protéines peuvent être recommandés pour les chats souffrant d’insuffisance rénale afin de diminuer la quantité d’ammoniac présente dans le corps. L’ammoniac est toxique pour les tissus et les cellules et est créé en tant que sous-produit de la dégradation des protéines. L’ammoniac est présent dans de nombreux endroits du corps des chats dont 90% se trouve dans les reins et le foie.
Cependant, la réduction de l’apport total en protéines diminue également l’apport en acides aminés naturels. Il est préférable de consulter votre vétérinaire si vous envisagez un régime alimentaire pauvre en protéines en raison de l’état de votre chat.
Les chats peuvent-ils être allergiques à certaines protéines ?
Les allergies alimentaires chez les chats sont rares et sont déterminées après avoir exclu les allergies environnementales et saisonnières. Par exemple, environ 85% des chats qui ont des démangeaisons sont allergiques aux piqûres d’insectes (et très souvent à celles des puces) dont les symptômes peuvent parfois être mal diagnostiqués.
En règle générale, les chats qui présentent des problèmes de peau et d’oreille ont probablement des allergies environnementales ou saisonnières. Les allergies cutanées courantes peuvent souvent être soignées par:
- Des médicaments contre les allergies spécifiques aux chats
- Des traitements préventifs mensuels contre les parasites
- Des compléments alimentaires
Si vous craignez que votre chat ait une allergie alimentaire, parlez-en à votre vétérinaire.
2 – Les matières grasses dans la nourriture pour chat
Les lipides sont la forme d’énergie la plus concentrée dans les aliments. Elles procurent 2,25 fois plus de calories que les protéines ou les glucides.
Les matières grasses ont de nombreux rôles, notamment celui de fournir des acides gras essentiels (AGE). Les AGE aident les chats à lutter contre les inflammations et à maintenir une peau et un pelage sains. Il existe deux acides gras importants : les oméga-3 et oméga-6. Une carence en acides gras peut diminuer la cicatrisation des plaies et créer un pelage terne et sec ainsi que les problèmes dermatologiques.
Par contre, les régimes riches en graisses peuvent augmenter le risque d’obésité et nécessitent une prise de complément alimentaires riche en vitamine E qui a des vertus antioxydantes, tel que l’Oligo-iode de MUz’OH.
Il existe de nombreuses sources d’acides gras essentiels qui favorisent la santé d’un chat tel que les huiles de saumon et des colza.
3 – Les fibres sont inhérentes à une nourriture saine pour chat
Les fibres alimentaires sont très importantes pour le maintien de la santé gastro-intestinale des chats, notamment celle du côlon et de la flore intestinale.
Les fibres solubles retiennent l’eau et rendent généralement les selles d’un chat plus petites. Les sources courantes de fibres solubles sont les légumes et les fruits. De nombreuses fibres solubles sont également fermentescibles, appelés prébiotiques. Les prébiotiques sont essentiels à une flore intestinale saine. Car les bonnes bactéries intestinales d’un chat se nourrissent de prébiotiques.
Les fibres insolubles proviennent des céréales dans l’alimentation d’un chat. Elles augmentent généralement le volume fécal et le durcissent car elles n’absorbent pas l’eau.
Les régimes riches en fibres solubles sont parfois utilisés pour gérer des conditions médicales telles que le diabète sucré, ainsi que certaines conditions gastro-intestinales et la gestion du poids.
4 – Les glucides dans les aliments pour chats
Les glucides (sucres) dans l’alimentation d’un chat fournissent de l’énergie et peuvent être convertis en graisse.
Les céréales (blé, avoine, riz, etc.), les fruits, les pommes de terres et le lait sont des sources de glucides.
De combien de glucides mon chat a-t-il besoin ?
Les chats n’ont pas besoin de glucides dans leur alimentation. Cependant, les glucides sont généralement le premier apport énergétique de la majorité des croquettes. Le glucose est bon pour le système nerveux des chats. Mais quand il est consommé en trop grande quantité, il entraîne un surpoids et un grand nombre de maladies liées au surpoids ou à l’obésité telles que le diabète et l’hypertension artérielle qui à leur tour entraînent des problèmes rénaux [4].
Les croquettes pour chats contiennent généralement 35 à 60% de glucides. Et attention, sans céréales et sans gluten ne veut pas dire sans glucides. Il est important de noter qu’un régime sans glucides ajoutés sera plus riche en protéines et en graisses ce qui répond mieux aux besoins nutritionnels de votre chat.
5 – Teneur en eau
L’eau est considérée comme le nutriment le plus important car elle remplit de nombreuses fonctions importantes, telles que :
- Régulation de la température corporelle
- Décomposer les protéines les graisses et les glucides
- Hydrater le corps
- Maintenir une bonne santé oculaire
- Lubrification des joints
- Protéger le système nerveux et les reins
Les chats sont des animaux originaires du désert. Leur corps a évolué pour s’hydrater principalement au travers de leur alimentation.
En général, le besoin quotidien moyen en eau d’un chat en bonne santé et altéré est de 2,5 fois la quantité de matière sèche qu’il mange.
Une autre façon de penser à la quantité d’eau qu’un chat devrait consommer quotidiennement est qu’elle est égale à la quantité d’énergie (teneur en nourriture) qui est absorbée. Cela dépend de nombreux facteurs qui affectent le corps (âge, sexe, taille, stress, etc.) et le volume de matière sèche consommé par l’alimentation.
En moyenne, un chat nourri avec une alimentation humide boira moins d’eau tout au long de la journée en raison d’une teneur en humidité plus élevée (environ > 75% de moins).
Les chats doivent avoir un accès continu à de l’eau propre et fraîche. Il est également important de surveiller leur apport quotidien et d’informer votre vétérinaire de toute augmentation ou diminution.
6 – Les vitamines dans les aliments pour chats
Les vitamines remplissent de nombreuses fonctions dans le corps d’un chat, telles que le développement des os, la coagulation sanguine, la fonction oculaire normale et la fonction neurologique.
Les vitamines sont :
- un élément indispensable de l’alimentation équilibrée des chats.
- Elles sont essentielles en petites quantités pour le fonctionnement normal du métabolisme du chat.
- Elles ne peuvent pas être naturellement produites par le corps d’un chat en quantités suffisantes pour maintenir sa bonne santé.
De quelles vitamines les chats ont-ils besoin ?
Vitamines liposolubles
Il existe quatre vitamines liposolubles : A, D, E et K. En raison de la manière dont les vitamines liposolubles sont stockées et utilisées par l’organisme, elles présentent le risque le plus élevé de carence et/ou de toxicité.
Vitamine A
La vitamine A, également connue sous le nom de rétinol, est essentielle pour une vision, une croissance, une reproduction, une fonction immunitaire et une peau saine.
La Fediaf recommande au minimum 400 UI et un maximum de 48,000 UI/ 100 g de MS pour les chats à tous les stades de leur vie.
Une carence en vitamine A peut provoquer une cécité nocturne et des problèmes de peau. La toxicité peut survenir avec une sur-supplémentation et peut provoquer des saignements et une croissance ou une formation osseuses anormales.
Les sources naturelles avec les plus grandes quantités de vitamine A comprennent :
- L’huile de poisson
- Foie
- Œuf
- Les produits laitiers
La vitamine A n’est pas stable en elle-même et, dans de nombreux cas, a besoin d’un revêtement protecteur pour assurer son absorption. Les carences peuvent entraîner une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, un retard de croissance, un pelage terne et des fractures osseuses.
Vitamine D
La vitamine D est essentielle pour les chats car ils sont incapables de la produire naturellement dans le corps. La vitamine D aide leur métabolisme à absorber le calcium et le phosphore, essentiels pour leurs os.
La Fediaf recommande au minimum 0,625 UI/ 100 g de MS pour les chats à tous les stades de la vie.
Les poissons de mer et les huiles de poisson sont les sources naturelles les plus riches en vitamine D. Mais ils peuvent présenter un risque de surdosage.
Les carences peuvent causer du rachitisme, des articulations hypertrophiées, de l’ostéoporose et d’autres problèmes osseux. Les toxicités peuvent inclure l’hypercalcémie, une diminution de l’appétit ou l’anorexie et la boiterie.
Vitamine E
La vitamine E agit comme un antioxydant dans le corps.
Une carence peut entraîner une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, des problèmes cutanés et immunitaires et des problèmes neurologiques chez les chats. C’est la vitamine liposoluble la moins toxique. La toxicité est rare mais peut interférer avec les temps de coagulation et la minéralisation des os.
La Fediaf recommande au minimum 3,80 mg/ 100 g de MS pour les chats.
Les huiles végétales et certaines algues marines tel que le varech (Oligo-iode de MUz’OH), sont les sources les plus riches en vitamine E pour les chats.
Vitamine K
La vitamine K est impliquée dans la coagulation du sang et le développement des os.
La Fediaf recommande au minimum 50 UI/ 100 g pour les chatons et les adultes.
Les carences en vitamine K peuvent entraîner des hémorragies. Elles peuvent survenir en raison de conditions médicales sous-jacentes qui altèrent l’absorption de la vitamine K dans l’intestin (telles que les maladies inflammatoires de l’intestin). Certaines formes de vitamine K peuvent provoquer une anémie et une jaunisse.
Si une supplémentation en vitamine K est recommandée par votre vétérinaire, demandez quelles sources seraient les meilleures pour votre animal. Les aliments tels que le foie et le varech (Oligo-iode de MUz’OH) sont de riches sources de vitamine K.
Vitamines hydrosolubles
Les vitamines hydrosolubles sont facilement absorbées et utilisées dans le corps d’un chat. Comme l’organisme ne peut pas les stocker, les carences sont fréquentes.
Il existe neuf vitamines hydrosolubles essentielles chez le chat.
Vitamine B1
La vitamine B1 (thiamine) est impliquée dans de nombreuses réactions enzymatiques dans le corps et aide également le système nerveux.
La Fediaf recommande au minimum 0,44 mg/ 100 g de MS pour les chats, quel que soit leur stade de vie.
Les sources riches en vitamine B1 sont la levure de bière (FortiVita de MUz’OH) et le foie. La viande peut également être de bonnes sources.
Une carence peut causer des problèmes cardiaques et nerveux tels qu’une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, une perte de poids, une faiblesse musculaire, des convulsions, de l’ataxie et une hypertrophie du cœur.
Les surdoses sont rares mais peuvent entraîner une diminution de la tension artérielle et des problèmes cardiaques et respiratoires.
Vitamine B2
La vitamine B2 (riboflavine) est nécessaire à l’organisme du chat.
La Fediaf exige au minimum 0,32 mg/ 100 g de MS pour les chats.
Les carences sont rares, mais elles peuvent entraîner un retard de croissance et une perte de poids, ainsi que des problèmes neurologiques, cutanés, cardiaques et oculaires. Les surdosages ne sont pas courants et ont des effets secondaires minimes.
Vitamine B6
La vitamine B6 (pyridoxine) est impliquée dans l’absorption des acides aminés. Elle aide également à la création de neurotransmetteurs.
La quantité recommandée par la Fediaf est de 0,25 mg/ 100 g.
La vitamine B6 se trouve dans de nombreuses sources d’aliments et en plus grande quantité dans les viandes, les légumes et les noix.
Les carences peuvent entraîner une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, une perte de poids, un retard de croissance, une anémie, des convulsions, une faiblesse et des problèmes rénaux. Les surdosages semblent rares, mais ils peuvent entraîner des signes d’ataxie, des signes de faiblesse et des chutes.
Vitamine B3 ou PP
La vitamine B3 ou PP (niacine) est impliquée dans de nombreuses réactions enzymatiques et physiologiques dans l’organisme du chat.
L’exigence de la Fediaf est d’au minimum 3,20 mg/ 100 g de MS.
Les aliments riches en vitamine B3 ou PP sont la levure de bière (FortiVita de MUz’OH), les abats, les légumineuses et les oléagineux. La vitamine B3 ou PP est ajoutée à la plupart des aliments industriels pour animaux de compagnie.
Les carences comprennent une diminution de l’appétit voire l’anorexie, la diarrhée, la dermatite, la démence, un retard de croissance, des lésions des tissus mous de la gueule (telles que la nécrose de la langue) et la bave. Les toxicités dues à un surdosage sont rares mais peuvent provoquer du sang dans les selles et des convulsions.
Vitamine B5
La vitamine B5 (l’acide pantothénique) joue un rôle crucial dans la production d’énergie.
La Fediaf recommande au minimum 0,58 mg/ 100 g de MS pour les chats à tous les stades de leur vie.
On la trouve dans tous les aliments, mais surtout dans les viandes (foie et cœur) et la levure de bière (FortiVita de MUz’OH).
Les carences sont très rares, mais elles peuvent entraîner une perte de poids, un système immunitaire affaibli et des problèmes cardiaques. Aucun niveau de toxicité n’est noté chez les chats en cas de surdosage, mais elle peut provoquer des troubles gastro-intestinaux à fortes doses.
Vitamine B12
La vitamine B12 (cobalamine) est la plus complexe des vitamines B. Elle est nécessaire au maintien d’un bon métabolisme chez le chat et est importante pour leur fonction cellulaire.
L’exigence de la Fediaf est au minimum 1,76 UI / 100 g de MS pour les chats.
Certains micro-organismes sont capables de créer de la cobalamine. Les plantes ont de très petites quantités de vitamine B12. La viande et certains produits laitiers en sont de bonnes sources.
Les carences ne sont pas courantes, mais elles peuvent causer de l’anémie, une mauvaise croissance et des problèmes neurologiques. L’alimentation à long terme de certains régimes à base de légumes peut entraîner un manque de vitamine B12. Les toxicités ne sont pas connues chez les chats mais peuvent provoquer des réflexes anormaux et d’autres conditions neurologiques.
Vitamine B9 (l’acide folique)
La vitamine B9 aide à la synthèse de l’ADN et des purines. Elle est indispensable durant la grossesse d’un chatte.
La Fediaf recommande 0,18 mg/kg de MS pour les chats.
La vitamine B9 ou acide folique se trouve dans de nombreux aliments (foie, jaunes d’œufs et légumes verts), mais il peut être instable ou détruit par la cuisson. La levure de bière (FortiVita de MUz’OH) en contient également.
Les carences en vitamine B9 peuvent inclure une diminution de l’alimentation et une incapacité à maintenir ou à prendre du poids, une diminution de la fonction immunitaire et des problèmes sanguins (anémie, problèmes de coagulation). Certains médicaments (sulfamides) peuvent interférer avec son absorption. Aucune toxicité de surdosage n’est connue chez le chat.
Les chats ont-ils besoin de compléments en vitamines ?
Une alimentation équilibrée contient toutes les vitamines dont votre chat a besoin au quotidien. De nombreux régimes alimentaires pour chat dont les repas frais de MUz’OH contiennent des compléments alimentaires pour répondre aux besoins en vitamines de votre chat.
Même s’il est difficile de confirmer le pourcentage de vitamines dans l’alimentation, un complément en vitamines n’est pas forcément nécessaire. Il est très important lors du choix d’un régime alimentaire pour votre chat de bien lire la composition nutritionnelle des aliments que vous lui donnez.
7 – Les minéraux dans les aliments équilibrés pour chats
Il existe deux types de minéraux : les macro-minéraux et les oligo-éléments. Les chats ont besoin des deux au quotidien, mais en quantités différentes.
Les minéraux contribuent à de nombreuses fonctions du corps d’un chat. Un profil minéral qui ne serait pas complètement équilibré pourrait entraîner de graves problèmes de santé pour votre chat.
Macro-Minéraux Les macro-minéraux requis incluent :
Les macro-minéraux sont nécessaires à plus de 100 mg/ Mcal.
Le calcium (Ca)
Le calcium (Ca) permet d’activement préserver les crocs et les os de votre chat. Il est également très important dans la communication cellulaire et est impliqué dans la coagulation du sang, la fonction musculaire et la transmission nerveuse.
Environ 99 % de tout le calcium est stocké dans les dents et les os.
La Fediaf exige un minimum de 590 mg/ 100 g de MS et un ratio d’apport en Calcium (Ca) et Phosphore (P) de 1 < Ca/P < Phosphore. Il est donc important que l’apport en calcium soit nettement supérieur à celui en phosphore.
Les carences en calcium peuvent entraîner une résorption osseuse, une diminution de la croissance, une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, des fractures, le déchaussement des crocs et des convulsions. Un faible taux de calcium peut survenir en cas d’insuffisance rénale, de pancréatite et d’éclampsie.
Une complément alimentaire peut être nécessaire mais doit être effectuée mais sans excès en raison des risques potentiels de déséquilibre minéral. Des quantités excessives de calcium peuvent provoquer une boiterie et un gonflement des articulations. Il peut également causer certaines conditions telles que l’hyperparathyroïdie secondaire.
Phosphore (P)
Le phosphore (P) est vital dans de nombreux tissus et l’organisme du chat. C’est le deuxième composant structurel des os, des dents et de l’ADN. Il est important pour la croissance cellulaire, l’utilisation de l’énergie cellulaire et la formation d’acides aminés et de protéines.
Les recommandations de la Fediaf sont au minimum de 700 mg/ 100 g de MS pour les chatons et 500 mg/ 100 g de MS pour les chats adultes.
La majeure partie du phosphore provient de l’alimentation d’un chat et est plus facilement disponible dans les ingrédients d’origine animale que dans les ingrédients d’origine végétale. Les tissus de la viande (agneau, volaille, bœuf) sont riches en phosphore, suivis des œufs, des produits laitiers, des oléagineux et des suppléments protéiques.
Les carences peuvent causer une diminution de la croissance, un mauvais pelage et des fractures osseuses. Des quantités excessives peuvent entraîner une perte de masse osseuse, des calculs urinaires, une incapacité à prendre du poids et une calcification des tissus et des organes.
Magnésium (Mg)
Le magnésium (Mg) est impliqué dans la composition structurelle des os et l’activité neuromusculaire. Il joue aussi un rôle dans l’absorption des glucides et des graisses.
La Fediaf recommande au minimum 40 mg/ 100 g de MS.
L’algue marine Lithothamne (CalciumNatu de MUz’OH), les oléagineux, les graines de lin et les fibres sont de bonnes sources de magnésium.
Les carences peuvent entraîner un retard de croissance, des problèmes de contraction musculaire et de mobilité, ainsi qu’une diminution de l’appétit ou de l’anorexie. Des niveaux élevés peuvent provoquer la formation de calculs et la paralysie. Les reins sont très importants dans la régulation du magnésium. L’utilisation de certains médicaments (cyclosporine, diurétiques, etc.) et certaines conditions médicales peuvent entraîner un déséquilibre.
Potassium (K)
Le potassium (K) est le plus abondant à l’intérieur des cellules du corps d’un chat. Il contribue à de nombreuses fonctions du corps et le maintien de son équilibre. Il n’est pas stocké dans le corps et doit être complété par l’alimentation.
La Fediaf recommande au minimum 600 mg/ 100 g de MS pour les chats à tous les stades de leur vie.
Les sources de fibres et la levure de bière (FortiVita de MU’zOH) sont d’excellentes sources de potassium.
Les carences peuvent entraîner une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, de la léthargie et des difficultés à marcher. Le surdosage est rare mais peut causer des problèmes cardiaques et musculaires.
Sodium (Na) et chlorure (Cl)
Le sodium (Na) et la chlorure (Cl) sont importants pour maintenir la pression osmotique, l’équilibre acido-basique et ce qui entre et sort des cellules du corps. Le sodium est également important dans l’absorption du calcium et l’absorption de plusieurs vitamines hydrosolubles.
La Fediaf recommande au minimum 80 mg de sodium (Na)/ 100 g de MS.
Les carences peuvent entraîner une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, de la faiblesse, de la fatigue et la perte de poils. La surdosage ne se produit généralement pas à moins que de l’eau de bonne qualité ne soit pas facilement disponible. Ce qui peut provoquer de la constipation, des convulsions et, dans certains cas, être fatale.
Oligo-éléments
Les oligo-éléments, également appelés microminéraux, sont nécessaires à moins de 100 mg/Mcal. Vous trouverez ci-dessous les oligo-éléments nécessaires.
Fer (Fe)
Fer (Fe) Le fer est très important pour le transport de l’oxygène dans tout le corps d’un chat. Les carences peuvent provoquer une anémie, un pelage rugueux, une léthargie et un retard de croissance.
La Fediaf recommande au minimum 8 mg/ 100 g de MS pour les chats à tous les stades de la vie. Les abats (foie et rognons) sont riches en fer.
Des quantités excessives dans l’alimentation peuvent entraîner une diminution de l’appétit ou de l’anorexie, une perte de poids et des problèmes de foie.
Cuivre (Cu)
Le cuivre est important dans la formation et les actions de différentes enzymes dans le corps d’un chat, la formation d’hémoglobine (mouvement de l’oxygène), la fonction cardiaque, la formation des os et de la myéline, et la fonction immunitaire.
La Fediaf recommande un minimum de 0,50 mg/ 100 g de MS pour les chats.
La plupart des viandes (les abats de bovins notamment) sont riches en cuivre. La disponibilité du cuivre dans les aliments peut varier, ce qui rend difficile la supplémentation.
Les carences peuvent entraîner une croissance anormale, des changements dans la couleur du pelage, des problèmes osseux et des troubles neurologiques. Certaines races de chats sont sensibles à la toxicité hépatique due à une trop grande quantité de cuivre (Bedlington, West Highland White et Skye Terriers). Des quantités excessives peuvent provoquer une hépatite et une augmentation des enzymes hépatiques.
Zinc (Zn)
Le zinc est impliqué dans plus de 100 fonctions enzymatiques, la synthèse des protéines et des glucides, la cicatrisation de la peau et des plaies et le système immunitaire. Le zinc n’est pas une substance toxique. Cependant, une supplémentation excessive n’est pas recommandée. Car il peut interagir avec d’autres minéraux et diminuer l’absorption.
La Fediaf recommande au minimum 7,50 mg/ 100 g de MS pour les chats. Les aliments riches en zinc sont la plupart des viandes et des sources de fibres.
Les carences comprennent une diminution de l’alimentation, un retard de croissance, une perte de poils, un système immunitaire affaibli et des troubles de la croissance. Certaines races arctiques peuvent présenter des carences (Malamutes d’Alaska et Huskies de Sibérie) qui peuvent nécessiter une supplémentation même avec des niveaux alimentaires adéquats.
Manganèse (Mn)
Le manganèse est présent dans les graisses et les glucides et nécessaire au bon développement des os et du cartilage.
La Fediaf recommande au minimum 0,50 mg/ 100 g de MS pour les chats.
Les aliments riches en manganèse sont les sources de fibres et les farines de poisson.
Les carences peuvent entraîner des déformations de l’os et une mauvaise croissance.
Iode (I)
L’iode est nécessaire au bon fonctionnement de la thyroïde du chat. La thyroïde aide à réguler la température corporelle et permet une bonne croissance ainsi que le développement, la réparation et le soin de la peau, le pelage, et la fonction neuromusculaire.
La Fediaf recommande au minimum 130 UI/ 100 g de MS pour les chats.
Les sardines et les algues marines iodées tel que le varech (Oligo-iode de MUz’OH), sont des produits alimentaires riches en iode.
Les carences et les quantités excessives d’iode provoquent les mêmes problèmes médicaux tels qu’un goitre, y compris l’hypertrophie de la glande thyroïde, la perte de poils, la léthargie, la diminution de l’appétit ou l’anorexie et la fièvre.
Puis-je faire ma propre nourriture pour chat équilibrée?
Les repas préparés à la maison pour les chats sont tout à fait possibles et dans le cas de certaines conditions médicales, peuvent être nécessaires. Gardez à l’esprit que tous les aliments qui profitent aux humains ne sont pas forcément bons, tolérés ou même sans danger pour votre chat.
Envisagez une consultation avec un vétérinaire nutritionniste certifié pour vous assurer que les repas que vous préparerez vous même soient équilibrés et adaptés pour le mode de vie et les besoins de votre chat.
Sources :
[1] https://www.acaced.fr/formation-nutrition-chien-chat-acaced/
[2] Guide nutritionnel de la FEDIAF, 2024
[3] https:// wsava.org/
[4] “Maladie rénale chronique et insuffisance rénale chronique : définition et causes”, ameli.fr, 2023
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